Marche Afghane
Historique
Ces hommes, la plupart d’âge moyen, le visage buriné, le regard fixé à quelques mètres devant eux, parfois vers l’horizon, avançaient en tenant leurs montures par le licol, à pas régulier, avec une ardeur que rien ne semblait devoir faire fléchir, absorbés en eux-mêmes, résolus comme leurs bêtes surchargées de ballots énormes.
Ces nomades qui venaient de faire un voyage de 700 km d’une seule traite, seulement entrecoupés de bivouacs nocturnes et à une altitude avoisinant les 2 000 m, offraient le spectacle de grands voyageurs poussiéreux mais pas celui de gens fatigués.
Ce moyen commode pour analyser la synchronisation du rythme de la marche et de la respiration des nomades permit ensuite à Ronald D Stiegler de tester divers rythmes respiratoires sur toutes sortes de parcours dans diverses circonstances de terrain, d’altitudes et de pentes
Ces rythmes respiratoires synchronisés à la marche ont été baptisés « Marche Afghane »
E.Stiegler
Objectifs
Cette marche régénérative vous permettra de retrouver de l’énergie grâce à une suroxygénation naturelle.
Vous améliorerez votre forme et votre santé et ainsi retrouverez de la vitalité, un sommeil réparateur et une paix intérieure.
Les bénéfices sur le plan mental, spirituel et nerveux seront accentués en utilisant l’autosuggestion positive.
Pour les randonneurs, il sera possible d’améliorer leur efficacité corporelle dans divers dénivelés et sur des parcours assez longs sans fatigue excessive.
Expérimentations
Lors des ateliers et/ou des stages il vous sera proposé d’expérimenter en conscience et concrètement divers rythmes respiratoires synchronisés sur les pas.
Ils seront proposés aux participants progressivement et méthodologiquement.
Entraînement
Chaque participant aux ateliers recevra des notes pour continuer son entraînement et ainsi intégrer ces rythmes progressivement de manière automatique.
Exemple
L’exercice commence sur une courte distance d’environ 200 m à la vitesse moyenne de 4 à 5 km à l’heure.
1, 2, 3, j’inspire
1, je garde l’air dans mes poumons
1, 2, 3, j’expire
1, je laisse mes poumons sans air
Et je recommence le cycle.
Durant tout le processus comptez mentalement et cessez de compter quand la synchronisation de la marche et de la respiration sera devenue automatique.
La série doit être pratiquée en souplesse, sans forcer, en inspirant et expirant à fond, de préférence par le nez, le corps bien droit, la colonne vertébrale souple, les yeux fixés à quelques mètres devant vous.
L’entraînement proprement dit commence lorsque l’exercice de base a été bien assimilé et est devenu automatique.
Fixez-vous ensuite un objectif de 500 mètres à parcourir en terrain plat en évitant si possible les sols mous pour ne pas ralentir le pas.
Extraits du livre « Régénération par la marche afghane » de Edouard G. STIEGLER Editeur Guy Trédaniel